Cap sur 2022-2027 - quelles perspectives pour la rénovation énergétique des bâtiments ?

Alors que d’importantes échéances institutionnelle et électorale donneront le ton des cinq prochaines années – Présidence Française de l’Union européenne (PFUE), élections présidentielle puis législatives – l’association Énergies & Avenir a souhaité s’interroger sur les perspectives à anticiper pour la rénovation énergétique. Un secteur qui sera au centre des débats puisque les directives du Paquet européen « Fit for 55 » seront discutées pendant ce même semestre et sous la présidence de la France, et que ces mêmes directives seront ensuite transposées lors du prochain quinquennat.

Alors que ces échéances approchent, quel bilan peut-on dresser des nombreuses législations et réglementations qui ont été prises ces cinq dernières années pour encadrer et accélérer la rénovation énergétique des bâtiments ? Quelles sont les attentes des professionnels du secteur ? Quels sont les enjeux du corpus de textes européens à anticiper, notamment au regard des révisions des directives sur la performance énergétique des bâtiments, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables ? Pour répondre à ces questions, Énergies & Avenir a réuni :

• Christophe Grudler : Député européen, membre de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie du Parlement européen
• Julie Purdue : Déléguée Générale adjointe de l’association AMORCE
• Joël Pedessac : Trésorier d’Énergies & Avenir et Directeur général de France Gaz Liquides

LES PRINCIPAUX MESSAGES DÉFENDUS PAR L’ASSOCIATION :

• La nécessité de stabilité et de simplicité des aides pour la rénovation énergétique : le secteur a besoin de stabilité législative et réglementaire pour se projeter, aussi bien les professionnels que les ménages
• La recherche d’un mix énergétique varié, qui laisse toute sa place à la chaleur renouvelable et ses multiples sources, afin d’éviter les manques d’approvisionnement en cas de pointe électrique.
• L’accompagnement vers des parcours de rénovation, plutôt que d’opposer rénovations par geste et rénovations globales.
• Le développement et le soutien des technologies hybrides est nécessaire via une adaptation des aides à la rénovations énergétique.